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les festivals de 

masques

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Une revalorisation du patrimoine culturel

Festival de masques de Boromo - 2006 - Photos A. Bednarz

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A côté de ces spectacles de marionnettes, Charlotte Peiffer signale de nombreux festivals de Masques qui questionnent la tradition et le patrimoine  (Peiffer, Ch., Autre Voie n° 8 en ligne,  Masques, tourisme et patrimoine au Burkina Faso.) :​

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« Un grand nombre de sociétés utilise les masques  (les Bobo, les Gurussi, les Mossé, les Marka, les Toussian, les San). Chaque année, à l’approche de la saison des pluies, dans de  nombreux villages du Burkina Faso, au cours d’une grande fête, les masques se donnent rendez-vous  pour obtenir des pluies abondantes.  L’antilope, le lièvre, le caïman, le canard, le singe, le serpent, la tortue, tous les habitants de la savane sont réunis et avec eux leurs esprits, pour danser.

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Dans les premiers temps de la mise en place du festival  de Masques de Dédougou (Festima), les Anciens, détenteurs du savoir ancestral des Masques,  ont été  réfractaires à leur exhibition en dehors des rituels.  Pour le bon fonctionnement du festival, des négociations ont été nécessaires pour  fixer les limites  à ne pas dépasser à la  dispersion des secrets de la tradition jusque –là détenus par les initiés. Paradoxalement, cette manière de valoriser la Tradition a redonné aux Anciens une certaine autorité en perte de vitesse vis-à-vis de la jeunesse.

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Actuellement, à l’initiative d’associations et de sociétés privées, une diversité de festivals valorisent le patrimoine culturel et sauvent  les masques de l’abandon et de l’oubli ...  (Lutte et Masques en pays San, festival de la culture et des arts de Tiébélé, carnaval des Masques de Poni, les fêtes des Masques de Bobo Dioulasso (réservées aux grandes funérailles et aux fêtes pré-hivernales)...

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Le festival des masques et des Arts de Dédougou accueille maintenant la participation des sociétés de masques du Mali et du Bénin devenant ainsi Festival International des Masques et des Arts. 

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© Anita Bednarz 2020
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